Mécanisation, automatisation... - FNARH

Histoire des Postes & Télécommunications françaises
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LA FIN DU XXE SIÈCLE : LES DÉFIS TECHNOLOGIQUES
Mécanisation, automatisation, informatisation


Dès 1953, la motorisation de la distribution accroît le champ d'action des facteurs ruraux et permet des regroupements dans les « Centres de Distribution Motorisées » (CDM). En 1957, les facteurs deviennent des « préposés ».


1962 voit l'adoption de la couleur jaune et l'apparition du nouveau logo du ministère des Postes et Télécommunications : l'oiseau-flèche qui « souligne l'unité de l'administration, symbolise le rôle de messager qui lui incombe... ». Le logo change à la fin des années 70, l'oiseau bleu perdant sa queue, puis à nouveau à la fin des années 80 en changeant de direction.


Après une dizaine d'années de recherches et d'expérimentations, le tri automatique des correspondances entre dans une phase opérationnelle : le premier centre de tri automatique avec lecteur optique des adresses est inauguré en janvier 1973 à Orléans La Source par le ministre Hubert Germain. Le traitement des lettres est facilité par l'adoption en 1972 du code postal à cinq chiffres tandis que la création, en 1969, de la catégorie des « plis non urgents » permet théoriquement d'étaler les opérations de tri sur 24 heures.

L'informatisation se généralise en 1970 dans les Centres de chèques postaux qui gèrent 7,5 millions de comptes, puis à la Caisse nationale d'épargne avec ses 12,8 millions de livrets ainsi que pour tous les systèmes comptables. L'ensemble du réseau financier réunissant tous les bureaux de Poste, passe en gestion informatique à la fin des années 80.
Mise à jour : mars 2024
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